mardi, novembre 25, 2008

Magnétique et profane
Ava se brosse les dents avec du whisky
Scène censurée parce que vulgaire. Puisque sublime.

La main sur la hanche et doigts ivres. Son souffle érotise mon espace vital. C’est bien son souffle, dans sa frivolité qui m’atteint. Mais un souffle sans issue. Une morsure.
Brusque scène de lèvres entêtées. Visage bu jusqu’à plus soif. Brusque scène de césures, volumes et surfaces apaisés.
Sur ce fil, asymptote du désir, l’effet se dérobe : bras nus alanguis, caresses pianotées, corps funambule.

mercredi, octobre 29, 2008

Soirée Musiques de livres à Besançon

MUSIQUES DE LIVRES

Soirée littéraire, musicale et apéritive au bar.


Samedi 8 novembre 2008 à 19h30








Bar le Carpe Diem, 2 place J. Gigoux, 25000 Besançon
03 81 83 11 18

FERMETURE DES PORTES à 20H
Participation au buffet : 10 euros

vendredi, mai 09, 2008

On ne peut s’avoir que par fragments sans affinités, que dans une forme de consentement à la dysharmonie.

intériorité fantasmée, en contre-plongée : arc brisé, né de l’équilibre des forces physiques, du sens de la structure et de l’esprit d’examen, et , simultanément, stalactites, colorées par diverses cristallisations, nichées dans les fissures, les failles et les interstices- elles finissent par combler, en trompe-l’œil, la vacuité (...)

çà et là, dans les intervalles, ruissellent voix, échos et harmoniques dissonants.

vendredi, mai 02, 2008

oe + oe

Tentation : frôler le sacrilège d’une voix laconique

A l'évidence, le œ d’œdipe ne se prononce pas de la même manière que celui d’œrsted; en outre, le premier terme habite précocement la mère le père et la sainte parole, le second exprime l’unité d'intensité du champ magnétique dans le système CGS électromagnétique. Ces deux termes , et tant d'autres, habitent le champ de notre conscience, parfois à notre insu.

jeudi, mai 01, 2008

Extrait 1

Le sage possède pour tout secret pactole : les silences de l’alphabet

La figure du moi-étranger est aussi bizarre que celle du mot xyste; elle est une forme têtue. Elle est l’unité même du principe d’unité et l’image déhiscente de l’identité, tout à la fois. Elle est ce personnage-pensée pris dans ses divers soliloques mais qui ne peut dire sa propre vérité. Elle est un segment sans valeur, elle est le segment-vacuum. Elle est le cri de l’alphabet et la mise en sourdine de ce cri.


Le Raï de l'homme approximatif

  qui ne voit le monde que  solus ad solam  il l’arpente sans mètre  jusqu’à l’exil      l’homme approximatif est une allure  une figure lib...