Ce blog propose quelques-uns de mes textes et projets culturels : pièces sonores, rencontres et lectures publiques
mardi, novembre 25, 2008
Ava se brosse les dents avec du whisky
Scène censurée parce que vulgaire. Puisque sublime.
La main sur la hanche et doigts ivres. Son souffle érotise mon espace vital. C’est bien son souffle, dans sa frivolité qui m’atteint. Mais un souffle sans issue. Une morsure.
Brusque scène de lèvres entêtées. Visage bu jusqu’à plus soif. Brusque scène de césures, volumes et surfaces apaisés.
Sur ce fil, asymptote du désir, l’effet se dérobe : bras nus alanguis, caresses pianotées, corps funambule.
dimanche, novembre 09, 2008
mercredi, octobre 29, 2008
Soirée Musiques de livres à Besançon
Soirée littéraire, musicale et apéritive au bar.
Samedi 8 novembre 2008 à 19h30
- Lecture de textes de : François Dominique, Saïd Nourine, Frédérique Cosnier, par les auteurs eux-mêmes ainsi que par Aline Reviriaud, comédienne.
- Musiciens : Noël Pelhâte, François Essomba ( association "Bats les masques"), Sébastien, Fayçal Sahli.
03 81 83 11 18
FERMETURE DES PORTES à 20H
Participation au buffet : 10 euros
vendredi, mai 09, 2008
intériorité fantasmée, en contre-plongée : arc brisé, né de l’équilibre des forces physiques, du sens de la structure et de l’esprit d’examen, et , simultanément, stalactites, colorées par diverses cristallisations, nichées dans les fissures, les failles et les interstices- elles finissent par combler, en trompe-l’œil, la vacuité (...)
çà et là, dans les intervalles, ruissellent voix, échos et harmoniques dissonants.
vendredi, mai 02, 2008
oe + oe
A l'évidence, le œ d’œdipe ne se prononce pas de la même manière que celui d’œrsted; en outre, le premier terme habite précocement la mère le père et la sainte parole, le second exprime l’unité d'intensité du champ magnétique dans le système CGS électromagnétique. Ces deux termes , et tant d'autres, habitent le champ de notre conscience, parfois à notre insu.
jeudi, mai 01, 2008
Extrait 1
Le sage possède pour tout secret pactole : les silences de l’alphabet
La figure du moi-étranger est aussi bizarre que celle du mot xyste; elle est une forme têtue. Elle est l’unité même du principe d’unité et l’image déhiscente de l’identité, tout à la fois. Elle est ce personnage-pensée pris dans ses divers soliloques mais qui ne peut dire sa propre vérité. Elle est un segment sans valeur, elle est le segment-vacuum. Elle est le cri de l’alphabet et la mise en sourdine de ce cri.
Le Raï de l'homme approximatif
qui ne voit le monde que solus ad solam il l’arpente sans mètre jusqu’à l’exil l’homme approximatif est une allure une figure lib...
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Le sage possède pour tout secret pactole : les silences de l’alphabet La figure du moi-étranger est aussi bizarre que celle du...