lundi, août 10, 2009

Le lieu commun du salut

son passé

la saisit à vif
une nuit d’équinoxe

ses bas filés

scellent des jambes confuses :
deux ou trois sur l’échelle de Richter.

une délicieuse inconnue
s’amuse
dans un bar-tabac
rue des Tilleuls
où un type soi-disant zen
cassa sa pipe

son âme, semble-t-il, erre des nuits entières
en flagrant délit…

l’inconnue aux bas audacieux tient
pour absurdes
ces paroles sans lendemain

toutes ces nuits d’errance
et ce silence frileux
de la vraisemblance.

À la fin elle se dit

hors d’elle :
ce crétin mérite cependant
un certain salut

1 commentaire:

Fred a dit…

L'équinoxe te poursuit, Saïd, et tu te laisses faire. Bravo c'est plus sage que sage.

Le Raï de l'homme approximatif

  qui ne voit le monde que  solus ad solam  il l’arpente sans mètre  jusqu’à l’exil      l’homme approximatif est une allure  une figure lib...