I.
La
nuit, dans une pièce quasi vide, rue du Petit Jadis. Elle s’approche de lui et
se tient à ses côtés.
lèvres écloses
sa voix dans le silence
s’écoule sans hiatus
corps de liesse
les seins tapis dans la pénombre
une main caracole
l’autre reste sage sur le triangle frêle
comme les ventres balbutient des caprices
les pieds trépignent à l’unisson
sur le sofa où le temps s’oblitère
les nerfs à leur tour s’affolent
l’onde et les spasmes s’amplifient
jusqu’à ce que les reclus lascifs de pied en cap
s’apaisent
Saïd Nourine
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