mercredi, novembre 07, 2012

Extrait à paraître dans la revue Népenthès (déc 2012)


I.                  La nuit, dans une pièce quasi vide, rue du Petit Jadis. Elle s’approche de lui et se tient à ses côtés.



lèvres écloses  
sa voix dans le silence  
s’écoule sans hiatus
corps de liesse
les seins tapis dans la pénombre
une main caracole
l’autre reste sage sur le triangle frêle

comme les ventres balbutient des caprices
les pieds trépignent à l’unisson
sur le sofa où le temps s’oblitère
les nerfs à leur tour s’affolent
l’onde et les spasmes s’amplifient 
jusqu’à ce que les reclus lascifs de pied en cap s’apaisent

Saïd Nourine



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